Forêt d’enseignement et de recherche de la Chute-à-Michel

Rivière Eusèbe 3
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Sentier Patrimoine

Bienvenue sur la page Web de la Forêt d’enseignement et de recherche de la Chute-à-Michel (FERCM)

Vous y retrouverez de précieuses informations sur l’histoire et les composantes de la FERCM, ainsi que des informations sur les divers projets qui y sont menés par le Cégep de St-Félicien. Les conditions entourant la pratique de diverses activités récréatives y sont également abordées.

Statut du territoire

Le territoire de la FERCM est situé à l’intérieur des limites municipales de la ville de Saint-Félicien, dans la région du Saguenay—Lac-Saint-Jean, terres ancestrales de la communauté des Innus de Mashteuiatsh. Au sens de la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier, le territoire est désigné sous l’appellation Territoires forestiers résiduels (anciennement Réserve forestière). Les territoires forestiers du domaine de l’État non délimités en unités d’aménagement ou en forêts de proximité sont désignés sous cette appellation. Relevant administrativement de l’unité de gestion de St-Félicien du ministère des Ressources naturelles et des Forêts du Québec pour ce qui a trait à la forêt, la gestion foncière des terres est sous la responsabilité de la MRC du Domaine-du-Roy.

La FERCM occupe les lots autrefois définis comme 12 à 17A du rang I du canton de De Meulles. Ses dimensions approximatives de 1 450 m par 800 m définissent une superficie de 117,15 ha.

En 1986, le Cégep de St-Félicien obtient la gestion des lots formant le territoire de la Forêt d’enseignement et de recherche de la Chute-à-Michel. En 1993, en vertu de la Loi sur les forêts, le territoire obtient, par arrêté ministériel, le statut de forêt d’enseignement et de recherche. Le Cégep signe alors, avec le gouvernement du Québec, une convention de gestion de forêt d’enseignement et de recherche le 3 décembre 1993, pour une durée de 25 ans, se terminant le 2 décembre 2018. Une seconde convention est signée le 25 janvier 2021, pour une durée de 25 ans.

Rôles de la FERCM

Comme son nom l’indique, ce territoire est avant tout un lieu d’apprentissage et de recherche pour les élèves et le personnel du Cégep de St-Félicien. Le département des Techniques du milieu naturel en constitue le principal utilisateur. D’autres programmes du Cégep, tels que Transformation des produits forestiers et Éducation physique, le Service aux entreprises et aux collectivités du Cégep, l’Université du Québec à Chicoutimi, la polyvalente des Quatre-Vents et les écoles primaires de la ville sont également des utilisateurs occasionnels de la FERCM.

La diversité du milieu en ce qui a trait à son paysage, sa flore et sa faune offre un laboratoire extérieur exceptionnel. D’année en année, c’est en moyenne 7 000 heures contact élèves qui y sont effectuées uniquement pour le programme des Techniques du milieu naturel. Depuis 1986, une quantité impressionnante d’élèves de ce programme ont pu parfaire leurs connaissances du milieu naturel par l’intermédiaire de multiples projets d’inventaires et d’aménagements. Chaque année, des inventaires de la faune, de la végétation, des sols et de l’eau, ainsi que des aménagements récréotouristiques, forestiers et fauniques y sont réalisés. Consultez la section « Réalisations » pour obtenir un aperçu de ces divers travaux.

Composantes du territoire

Histoire de la FERCM

Entre décembre 1870 et novembre 1871, les six lots originaux (Lots 12-13-14-15-16 et 17A du rang I du canton de De Meulles) qui constituent la Forêt d’enseignement et de recherche de la Chute-à-Michel sont vendus sous billet de location par le Département des Terres de la Couronne au prix de 20 dollars chacun. Les lots sont progressivement défrichés pour l’agriculture qui devient l’activité principale. Les lots changent de main à plusieurs reprises entre 1870 et 1913.

Au début des années 1900, c’est l’époque de l’industrialisation forestière au Québec, menée principalement par des intérêts américains. Un important projet se dessine à Saint-Félicien : construire un moulin à pâtes et papiers. Le site de la Chute-à-Michel est envisagé compte tenu de la proximité de l’eau permettant de recueillir le bois flotté sur la rivière Ashuapmushuan et de la présence du pont Taillon (ancien pont couvert qui se situait à l’emplacement de l’actuel pont ferroviaire). Le territoire de la FERCM devait, quant à lui, servir à ériger un village pour les ouvriers.

En 1913, les propriétaires des lots de la FERCM vendent une petite partie de leurs propriétés à The International Land and Lumber Co. pour un projet de construction immobilier.

Dès 1914, la compagnie fit arpenter et diviser en terrains résidentiels certaines portions en prévision de vendre ces terrains aux ouvrier.ère.s. Mais la guerre fut déclarée et le projet mis en veilleuse pour être finalement complètement abandonné. Cependant, la vocation agricole de la propriété s’achève définitivement à ce moment puisque la compagnie détient toujours le territoire. La forêt allait reprendre progressivement ses droits, notamment en servant de pâturage pour les chevaux de chantier.

En 1919, après la guerre, la voie ferrée arrive au village et on décide de construire un moulin à scie à la Chute-à-Michel sur le site de l’ancienne passe migratoire. En raison des conditions économiques difficiles, les lots changent de propriétaire dans les années suivantes. La Riverside Manufacturing Company Ltd prend le contrôle en 1926 pour revendre à la Belgo Canadian Paper Corporation en 1928 qui transfère à son tour à la Consolidated Paper Corporation en 1932. Pendant toute cette période, le territoire en friche sert l’été à faire paître les chevaux qui travaillent aux chantiers de coupe l’hiver. Jusqu’à une trentaine de chevaux circulent librement jusqu’au rang Double, le périmètre étant clôturé.

Afin d’améliorer le potentiel agricole des terres avoisinantes, des travaux de drainage mènent à la création du cours d’eau Germain dans la forme qu’on connait aujourd’hui. Ces travaux subventionnés par le ministère de l’Agriculture se déroulent en 1934. Ce genre de travaux s’intensifie à partir des années 1960. La portion du cours d’eau Adélard qui touche la forêt d’enseignement fut creusée en 1964, puis en 1965 et 1966. L’Office du drainage agricole procède au creusage de l’embranchement Pilote-Gagnon du cours d’eau Adélard qui longe les limites ouest de la FERCM. En 1969, c’est la rivière à la Carpe qui fait l’objet d’une demande de drainage et on procèdera aux travaux en 1970. En juillet 1970, un acte d’accord se signe concernant le cours d’eau Germain et en 1971 il est de nouveau creusé, cette fois de manière mécanique. Au cours de cette période, on retrace quelques hectares de coupes réalisées au début des années 60 sur les lots 12 et 13. C’est au cours des années 1970 que la Consolidated Paper Corporation s’associe à la compagnie Bathurst du Nouveau-Brunswick pour former une nouvelle entité, la Consolidated Bathurst Inc.

À la fin des années 1970, un projet se dessine pour le territoire de la FERCM : le projet Village Vacances Famille (VVF), qui visait à retenir des touristes se dirigeant au Zoo de Saint-Félicien. Ce projet prévoyait des lieux de séjour (chalets, dortoirs, camping, etc.) et des activités pour des groupes ou des familles. On amorce alors des échanges pour transférer ces propriétés de Consolidated Bathurst Inc. en faveur du ministère des Ressources Naturelles (MRN). En 1983, même si la transaction n’est pas conclue pour le boisé, les travaux débutent quand même. Le chalet et certains sentiers constituent des vestiges encore bien visibles des travaux réalisés en cette même année. En 1985, le projet VVF, difficile à financer, est abandonné, mais la démarche entreprise pour que le ministère des Ressources Naturelles devienne le propriétaire du boisé se concrétise. Le Cégep de St-Félicien manifeste alors son intérêt pour faire de ce boisé un lieu de formation en sciences naturelles.

Le Cégep obtient la gestion de la forêt en 1986 qui se concrétisera par la signature d’une convention de gestion en 1993. Il voit cependant la superficie de la FERCM se restreindre dès l’année suivante, le Ministère cédant un droit de passage à Hydro-Québec pour l’implantation d’une ligne de transport d’énergie. À cette époque, le territoire est utilisé par la population locale : on y retrouve des camps construits par des jeunes, des chasseur.euse.s de petit gibier, des sentiers de VTT et motoneiges, etc.

En 1993, le Cégep obtient, par arrêté en conseil, en vertu de la Loi sur les Forêts, le statut de forêt d’enseignement et de recherche. La même année, la Commission de toponymie acceptait officiellement l’appellation Forêt d’enseignement et de recherche de la Chute-à-Michel. En 1997, le gouvernement transmet à la MRC du Domaine-du-Roy, par convention, la gestion foncière des lots publics intramunicipaux. Le territoire de la forêt d’enseignement est inclus dans ce transfert, mais la forêt garde son statut. Une seconde convention de gestion de forêt et de recherche est signée le 25 janvier 2021, pour une durée de 25 ans.

Composantes biophysiques

Géologie

Sur le plan géologique, la Forêt d’enseignement et de recherche de la Chute-à-Michel, tout comme l’ensemble de la région du Saguenay—Lac-St-Jean, fait partie du bouclier canadien et plus précisément de la province de Grenville. Cette province géologique s’étend des Grands Lacs jusqu’au Labrador sur une largeur moyenne de 350 km au nord du fleuve Saint-Laurent. Le territoire de la FERCM repose sur une formation rocheuse de granit et de pegmatite. La petite rivière Eusèbe, dans la partie de son cours qui traverse la forêt, nous révèle la présence de cette assise rocheuse.

Géomorphologie

Le retrait des glaces, à la suite de la dernière glaciation, a laissé un continent enfoncé. C’est ainsi que se forme il y a 9 000 ans la mer de Laflamme sur le pourtour du lac Saint-Jean et le long de la rivière Saguenay. La mer et ses eaux salées envahissent alors cette portion de terre d’une altitude inférieure. Les dépôts glaciaires sont alors recouverts graduellement par des dépôts marins argileux qu’on retrouve aujourd’hui jusqu’à une altitude de 158 mètres.

La Forêt d’enseignement et de recherche de la Chute-à-Michel a une altitude qui varie entre 122 et 126 mètres, sauf dans la partie de la rivière Eusèbe qui creuse les dépôts en place jusqu’à 110 mètres. Les dépôts argileux sont très visibles dans cette portion du territoire.

Durant la période qui suit, le continent, débarrassé de ses glaces, se relève. La région acquiert alors le caractère physiographique qu’on lui connaît : la plaine est sillonnée par des cours d’eau importants qui amènent des dépôts sableux qui recouvrent en partie les argiles en place. On peut observer ces deux types de dépôts aisément sur le territoire de la FERCM.

Hydrographie

Le réseau hydrographique de la Forêt d’enseignement et de recherche de la Chute-à-Michel nous indique la présence de cours d’eau à débit permanent, de cours d’eau à débit intermittent, de canaux de drainage et d’un petit étang artificiel. Le réseau naturel est de forme dendritique, concentré principalement dans la moitié ouest de la forêt. Les canaux de drainage, qui le prolongent dans les zones plus humides de la forêt pour en faciliter l’égouttement, s’étendent dans la moitié est de la forêt.

Les cours d’eau

Le réseau hydrographique comprend six composantes principales dont trois coulent de façon intermittente et trois de façon permanente. De ces six composantes, quatre ont été creusées et redressées, entre 1934 et 1971, pour des fins agricoles. Le tributaire principal est la Petite rivière Eusèbe qui reçoit les eaux des cinq autres cours d’eau situés en amont. Ces composantes sont :

  • Cours d’eau Germain
  • Embranchement Pilote-Gagnon du cours d’eau Adélard
  • Cours d’eau Adélard
  • Rivière à la Carpe
  • Le ruisseau du lot 12
  • Petite rivière Eusèbe

Cours d’eau Germain

Le cours d’eau Germain s’étire du lot 13 au lot 19 du rang I du Canton de De Meulles. Sa longueur totale, sur le territoire de la forêt, est de 1,27 km. Il se jette dans la petite rivière Eusèbe à l’intersection du cours d’eau Adélard et de la rivière à la Carpe. Ce cours d’eau intermittent a fait l’objet d’un creusage à deux reprises; une première fois en 1934 avec une pelle à cheval et à la pelle à main, une seconde fois en 1971 avec une pelle à câble (dragline). Il présente un profil en U avec une profondeur de 2 mètres et une largeur de 3 mètres. Son parcours traverse des territoires boisés.

Embranchement Pilote-Gagnon du Adélard

Ce fossé, situé à proximité de la ligne de transport d’énergie, à l’intersection des rangs I et II, s’étend du lot 15 au lot 19. Il parcourt 460 mètres sur le territoire de la FERCM avant de s’orienter sur le lot 15 du rang II et de se jeter dans le cours d’eau Adélard. Traversant des terres agricoles, il a été creusé de 1964 à 1966 à la pelle à câble.

Cours d’eau Adélard

Le cours d’eau Adélard est un cours d’eau permanent qui traverse les lots 13 et 14 de la forêt pour se jeter dans la Petite rivière Eusèbe à l’intersection du cours d’eau Germain et de la Rivière à la Carpe. Il draine les terres agricoles situées à l’ouest de la forêt d’enseignement, notamment les lots 14, 15, 16, 17 et 18 du rang II. La partie qui touche la forêt est de 290 mètres de longueur jusqu`à la rivière à la Carpe et 320 m jusqu’à l’intersection du cours d’eau Germain. Il fut également creusé en 1964 à la pelle à câble.

Rivière à la Carpe

Creusée en 1970 à la pelle à câble, la rivière à la Carpe s’écoule sur une distance de 130 mètres sur le lot 13 du rang I. Elle traverse les terres agricoles situées à l’ouest de la forêt d’enseignement, notamment les lots 13, 14 et 15 du rang II. Elle se déverse dans la Petite rivière Eusèbe.

Le ruisseau du lot 12

« Le ruisseau du lot 12 » n’a pas d’appellation officielle. Il s’agit d’un ruisseau intermittent dans la partie est du lot 12 qui se jette directement dans la Petite rivière Eusèbe. Sa longueur est de 520 m, divisée en deux bras. Il suit la coulée sèche qui draine la partie est des lots 12 et 13 de la forêt.

Petite rivière Eusèbe

La Petite rivière Eusèbe recueille les eaux des autres cours d’eau de la FERCM à partir de la moitié du lot 13 et traverse le lot 12 pour se déverser plus loin dans la rivière Ashuapmushuan, tout juste en aval du pont qui enjambe cette rivière. C’est un cours d’eau permanent qui traverse la FERCM sur une longueur de 630 mètres. C’est le seul cours d’eau de la forêt qui n’a pas été creusé pour des fins de drainage agricole. Sa largeur est d’environ 5 mètres et son débit est rapide. À certains endroits, elle coule sur la roche en place à travers du matériel morainique. Son dénivelé à l’intérieur de la FERCM est d’environ 10 mètres.

 

Les cours d’eau qui coulent sur la Forêt d’enseignement et de recherche de la Chute-à-Michel totalisent 3 330 mètres de réseau. Pour améliorer ce réseau dans la partie est de la forêt, on lui a greffé un réseau de canaux de drainage de faible dimension (30 cm de largeur par des profondeurs variant entre 0,5 et 1 mètre). On compte deux emplacements principaux. Le plus important relie le cours d’eau Germain et la route 169. Sa longueur totalise 650 mètres répartis sur deux embranchements. Il est tracé parallèlement aux lignes de lots, sur le lot 15. Le second est situé sur le lot 13 qu’il traverse de manière transversale pour rejoindre le ruisseau du lot 12 dans lequel il se déverse. Sa longueur est de 300 mètres.

L’étang pour les amphibiens et les invertébrés

Un bassin de sédimentation a été créé artificiellement en 2002 pour détourner les eaux de ruissellement des chemins d’accès. Sa profondeur est de 2,4 m et son apport d’eau est assuré par des sources d’eau souterraines situées dans le flanc de la forêt. Sa dimension est d’environ 100 m2.

Flore

La FERCM est caractérisée par une belle diversité de peuplements forestiers. Les forêts de feuillus dominées par le peuplier faux-tremble et le bouleau à papier côtoient de vieux peuplements de résineux. Les secteurs plus humides sont occupés par l’épinette noire accompagnée du mélèze laricin. De vieilles forêts de pins gris occupent les sols plus secs. À proximité de la Petite rivière Eusèbe, on retrouve de majestueuses épinettes blanches aux dimensions remarquables. Plusieurs de ces conifères sont en fin de vie et les chablis y sont nombreux. C’est pourquoi des coupes de régénération ont eu lieu sur une portion de la FERCM au printemps 2024 afin de remédier à la situation.

En ce qui concerne les feuillus, on note la présence de beaux frênes noirs sur les berges de la Petite rivière Eusèbe à l’extrémité est de la FERCM. L’érable rouge semble vouloir reprendre sa place. Autrefois beaucoup plus présente dans la région, cette espèce a vu ses effectifs grandement diminuer lors de la colonisation. La survie de quelques semenciers dans la FERCM a permis la mise en place au cours des dernières années d’une belle régénération de cet érable dans certains secteurs. Des essences nobles comme le chêne rouge et le chêne à gros fruits ont été introduites dans le secteur de l’arboretum.

Selon le Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec, il n’y a aucune mention d’espèces végétales à statut particulier à l’intérieur de la FERCM.

Liste des espèces végétales inventoriées dans la FERCM

 

Liste des espèces végétales naturellement présentes

NOM FRANÇAIS

NOM LATIN

Espèces arborescentes 
Bouleau à papierBetula papyrifera
Bouleau jauneBetula alleghaniensis
Cerisier de PennsylvaniePrunus pensylvanica
Épinette blanchePicea glauca
Épinette noirePicea mariana
Érable rougeAcer rubrum
Frêne noirFraxinus nigra
Mélèze laricinLarix laricina
Orme d’AmériqueUlmus americana
Peuplier baumierPopulus balsamifera
Peuplier faux-tremblePopulus tremuloïdes
Pin blancPinus strobus
Pin grisPinus banksiana
Sapin baumierAbies balsamea
Sorbier d‘AmériqueSorbus americana
Thuya occidentalThuja occidentalis
 
Espèces arbustives
Amélanchier de BartramAmelanchier bartramania
Aronie à fruits noirsAronia melanocarpa
Aulne blancAlnus incana
Aulne vertAlnus alnobetula
Bleuet à feuilles étroitesVaccinium angustifolium
Bleuet fausse-myrtilleVaccinium myrtilloïdes
Cerisier de VirginiePrunus virginiana
Comptonie voyageuseComptonia peregrina
Cornouillier hart-rougeCornus sericea
Cornouillier rugueuxCornus rugosa
Dièreville chevrefeuilleDiervilla lonicera
Érable à épisAcer spicatum
Framboisier rougeRubus idaeus
Gadellier glanduleuxRibes glandulosum
Gadellier lacustreRibes lacustre
Kalmia à feuilles étroitesKalmia angustifolia
Némopanthe mucronéIlex mucronata
Noisetier à long becCorylus cornuta
Saule sp.Salix sp.
Spirée à larges feuillesSpiraea alba
Sureau à grappesSambucus racemosa
Thé du LabradorRhododendron groenlandicum
Viorne cassinoïdeViburnum cassinoïdes
Viorne obierViburnum opulus
 
Espèces sous-ligneuses 
Linnée boréaleLinnaea borealis
Petit théGaultheria hispidula
Quatre-tempsCornus canadensis
Ronce pubescenteRubus pubescens
 
Espèces herbacées
Achillée millefeuilleAchillea millefolium
Actée rougeActaea rubra
Aigremoine striéeAgrimonia striata
Apocyn à feuilles d’AndrosèmeApocynum androsaemifolium
Aralie à tige nueAralia nudicaulis
Aralie hispideAralia hispida
Aster à grandes feuillesEurybia macrophylla
Aster à ombellesDoellingeria umbellata
Aster acuminéeOclemena acuminata
Brunelle communePrunella vulgaris
Carex sp.Carex sp.
Célmatite de VirginieClematis virginiana
Chiendent communElymus repens
Chimaphile à ombellesChimaphila umbellata
Clintonie boréaleClintonia borealis
Corydale toujours verteCapnoides sempervirens
Cypripède acauleCypripedium acaule
Épervière orangéePilosella aurantiaca
Épilobe à feuilles étroitesChamaenerion angustifolium
Épipactis petit-helléboreEpipactis helleborine
Fléole des présPhleum pratense
Fraisier des champsFragaria virginiana
Gaillet piquantGalium asprellum
Galane glabreChelone glabra
Gentiane à feuilles linéairesGentiana linearis
Géranium de RobertGeranium robertianum
Goodyérie rampanteGoodyera repens
Immortelle blancheAnaphalis margaritacea
Iris versicoloreIris versicolor
Linaire vulgaireLinaria vulgaris
Lycope à une fleurLycopus uniflorus
Maïanthème du CanadaMaianthenum canadense
Marguerite blancheLeucanthenum vulgare
Mélilot blancMelilotus albus
Millepertius de VirginieHypericum virginicum
Monotrope unifloreMonotropa uniflora
Osmorhize de ClaytonOsmorhiza claytonii
Oxalide de montagneOxalis montana
Petit rhinantheRhinanthus minor
Petite bardaneArctium minus
Pigamon pubescentThalictrum pubescens
Plantain majeurPlantago major
Platanthère de HookerPlatanthera hookeri
Populage des maraisCaltha palustris
Potentille de NorvègePotentilla norvegica
Pyrole à feuille d’asaretPyrola asarifolia
Pyrole elliptiquePyrola elliptica
Renoncule âcreRanunculus acris
Renouée à noeuds ciliésFallopia cilinodis
SavoyaneCoptis trifolia
Streptose roseStreptopus lanceolatus
Trèfle couchéTrifolium campestre
Trèfle des présTrifolium pratense
Trientale boréaleLysimachia borealis
Trille onduléTrillidium undulatum
Trille penchéTrillium cernuum
Trille rougeTrillium erectum
Vélar fausse-girofléeErysimum cheiranthoïdes
Verge d’or à feuilles de graminéeEuthamia graminifolia
Verge d’or du CanadaSolidago canadensis
Verge d’or pubérulenteSolidago puberula
Verge d’or rugueuseSolidago rugosa
Vesce jargeauVicia cracca
Violette des maraisViola palustris
Violette septentrionaleViola septentrionalis
 
Ptéridophytes 
Athyrie étroiteAthyrium angustum
Botryche à feuille couchéeSceptridium multifidum
Botryche de VirginieBotrypus virginianus
Dryoptéride spinuleuseDryopteris carthusiana
Fougère-aiglePteridium aquilinum
Gymnocarpe fougère-du-chêneGymnocarpium dryopteris
Huperzie brillanteHuperzia lucidula
Lycopode claviformeLycopodium clavatum
Lycopode en éventailDiphasiastrum digitatum
Lycopode innovantSpinulum annotinum
Lycopode obscurDendrolycopodium obscurum
Matteucie fougère à l’autruche d’AmériqueMatteucia pensylvanica
Onoclée sensibleOnoclea sensibilis
Osmonde cannelleOsmundastrum cinnamomeum
Osmonde de ClaytonClaytosmunda claytoniana
Phégoptère du hêtrePhegopteris connectilis
Prêle des boisEquisetum sylvaticum
Prêle des champsEquisetum arvense
Prêle des présEquisetum pratense
 
Espèces muscinales
Climacie arbustiveClimacium dendroides
Dicrane sp.Dicranum sp.
Hylocomie brillanteHylocomium splendens
Hypne de SchreberPleurozium schreberi
Hypne plumeusePtilium crista-castrensis
Polytric communPolytrichum commune
Polytric génévrierPolytrichum juniperinum
Sphaignes sp.Sphagnum sp.
 
Espèces de lichens
Cladine douceCladina mitis
Cladine étoiléeCladina stellaris
Cladine rangifèreCladina rangiferina
Cladonie à petites crêtes rougesCladonia cristatella
ParmélieParmelia
Usnée barbueUsnea barbata

 

Liste des espèces arborescentes introduites dans l’arboretum

NOM FRANÇAIS

NOM LATIN

 
Bouleau jauneBetula alleghaniensis
Chêne à gros fruitsQuercus macrocarpa
Chêne rougeQuercus rubra
Épinette de NorvègePicea abies
Érable à sucreAcer saccharum
Frêne de PennsylvanieFraxinus pennsylvanica
Noyer cendréJuglans cinerea
Peuplier à grandes dentsPopulus grandidentata
Pin blancPinus strobus
Pin rougePinus resinosa
Pin sylvestrePinus sylvestris

 

Liste des espèces arborescentes introduites dans la plantation de 1996

NOM FRANÇAIS

NOM LATIN

 
Épinette noirePicea mariana
Mélèze hybrideLarix sp.
Peuplier hybridePopulus sp.
Pin blancPinus strobus
Pin grisPinus banksiana

Faune

De nombreuses espèces aviaires utilisent la FERCM pour s’y reproduire, se nourrir ou s’abriter. Peut-être aurez-vous la chance d’apercevoir un grand pic, une petite nyctale ou un grand-duc d’Amérique lors de vos promenades dans la forêt. Au niveau des mammifères, ce sont les rongeurs qui dominent. Parmi ceux-ci, la présence d’une belle population de grands polatouches est digne de mention. Des castors sont également présents sur la Petite rivière Eusèbe. On peut y apercevoir leurs barrages. Des visiteurs occasionnels tels que l’ours noir, l’orignal, le cerf de Virginie et le lynx du Canada peuvent parfois être aperçus. En bordure des cours d’eau, diverses espèces d’amphibiens et de reptiles peuvent être observées. Selon le Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec, il n’y a aucune mention d’espèce animale à statut particulier à l’intérieur de la FERCM.

Liste des espèces animales observées dans la FERCM

 

Liste des oiseaux observés

NOM FRANÇAIS

NOM LATIN

Canard colvertAnas platyrhynchos
Bécasse d’AmériqueScolopax minor
Bruant à gorge blancheZonotrichia albicolis
Bruant chanteurMelospiza melodia
Bruant des présPasserculus sandwichensis 
Bruant familierSpizella passerina
Bruant hudsonienSpizelloides arborea
Carouge à épaulettesAgelaius phoeniceus
Chardonneret jauneSpinus tristis
Colibri à gorge rubisArchilochus colubris
Corneille d’AmériqueCorvus corone
Durbec des sapinsPinicola enucleator
Engoulevent d’AmériqueChordeiles minor
Épervier brunAccipiter striatus 
Étourneau sansonnetSturnus vulgaris
Faucon émerillonFalco columbarius
Geai bleuCyanocitta cristata
Gélinotte huppéeBonasa umbellus
Grand corbeauCorvus corax
Grand-duc d’AmériqueBubo virginianus
Grand picDryocopus pileatus
Grimpereau brunCerthia americana
Grive à dos oliveCatharus ustulatus
Grive fauveCatharus fuscescens
Grive solitaireCatharus guttatus
Gros-bec errantCoccothraustes vespertinus
Hirondelle rustiqueHirundo rustica
Jaseur boréalBombycilla garrulus
Jaseur d’AmériqueBombycilla cedrorum
Junco ardoiséJunco hyemalis
Lagopède des saulesLagopus lagopus
Merle d’AmériqueTurdus migratorius
Mésange à tête noirePoecile atricapillus
Mésangeai du CanadaPerisoreus canadensis
Moucherolle des aulnesEmpidonax alnorum
Moucherolle tchébecEmpidonax minimus 
Paruline à croupion jauneSetophaga coronata
Paruline à gorge noireSetophaga virens
Paruline à gorge orangéeSetophaga fusca
Paruline à joues grisesLeiothlypis ruficapilla
Paruline à tête cendréeSetophaga magnolia
Paruline bleueSetophaga caerulescens
Paruline couronnéeSeiurus aurocapilla
Paruline jauneSetophaga aestiva
Paruline noir et blancMniotilta varia
Paruline obscureLeiothlypis peregrina
Paruline tristeGeothlypis philadelphia
Petite buseButeo platypterus
Petite nyctaleAegolius acadicus
Pic à dos noirPicoides arcticus
Pic cheveluLeuconotopicus villosus
Pic flamboyantColaptes auratus
Pic maculéSphyrapicus varius
Pic mineurDryobates pubescens
Pic tridactylePicoides tridactylus
Quiscale bronzéQuiscalus quiscula
Roitelet à couronne doréeRegulus satrapa
Roitelet à couronne rubisCorthylio calendula
Roselin pourpréHaemorhous purpureus
Sitelle à poitrine blancheSitta carolinensis
Sitelle à poitrine rousseSitta canadensis
Troglodyle mignonTroglodytes troglodytes
Viréo aux yeux rougesVireo olivaceus
Viréo de PhiladelphieVireo philadelphicus

 

Liste des mammifères observés

NOM FRANÇAIS

NOM LATIN

Campagnol à dos roux de GapperClethrionoms gapperi
Campagnol des champsMicrotus pensylvanicus
Castor du CanadaCastor canadensis
Cerf de virginieOdocoileus virginianus
Écureuil rouxTamiasciurus hudsonicus
Grand polatoucheGlaucomys sabrinus
Grande musaraigneBlarina brevicauda
HermineMustela herminea
Lièvre d’AmériqueLepus americanus
Lynx du CanadaLynx canadensis
Marmotte communeMarmota conax
Martre d’AmériqueMartes americana
Mouffette rayéeMephitis mephitis
Musaraigne cendréeSorex cinereus
Musaraigne pigméeSorex hoyi
Ours noirUrsus americanus
Porc-ÉpicErethizon dorsatum
Rat musquéOndatra zibetaicus
Renard rouxVulpes vulpes
Souris sauteuse des boisNapaeozapus insignis
Souris sylvestrePeromyscus maniculatus
Tamia rayéTamias striatus
Vison d’AmériqueMustela vison

 

Liste des amphibiens et reptiles observés

NOM FRANÇAIS

NOM LATIN

Couleuvre à ventre rougeStoreria occipitomaculata
Couleuvre rayéeThamnophis sirtalis
Crapaud d’AmériqueAnaxyrus americanus
Grenouille des boisLithobates sylvaticus
Grenouille verteLithobates clamitans
Rainette crucifèrePseudacris crucifer
Salamandre maculéeAmbystoma maculatum
Réalisations

En plus d’y effectuer de nombreux inventaires, les élèves du programme des Techniques du milieu naturel participent d’année en année à la réalisation de divers aménagements à l’intérieur de la FERCM. Ces aménagements visent entre autres à agrémenter l’expérience des randonneurs, à pourvoir aux besoins des espèces fauniques présentes et à assurer la présence d’une forêt en santé et diversifiée.

Aménagements récréotouristiques

Depuis 2002, de nombreux aménagements ont été mis en place afin de permettre aux randonneur.euse.s de découvrir la FERCM. On y retrouve de multiples passerelles, des ponts permettant de traverser le Ruisseau Germain et la Petite rivière Eusèbe et, tout récemment, des panneaux de signalisation. À cela s’ajoutent un abri avec table à pique-nique, un belvédère avec chaise Adirondack à l’étang pour amphibiens et une estrade permettant d’accueillir une trentaine de personnes. Le tout est complété par sept panneaux d’interprétation abordant certaines des composantes naturelles de la FERCM.

Une des nombreuses passerelles sur le sentier des Patrimoines

Pont enjambant le Ruisseau Germain

Abri avec table à pique-nique

Panneaux de signalisation

Estrade

Belvédère avec panneau interprétation

Aménagements forestiers

Depuis que le Cégep de St-Félicien a obtenu la gestion de la FERCM en 1986, de nombreux aménagements ont été mis en place afin de valoriser le potentiel forestier de celle-ci.

En 1994, une coupe est effectuée dans le secteur nord-ouest de la FERCM afin de faire place à une plantation expérimentale.  On procède dans les années suivantes à la mise en place d’un dispositif de démonstration portant sur les gains génétiques obtenus pour différentes essences forestières.

De 1995 à 2002, on introduit également, par reboisement, différentes espèces arborescentes absentes du territoire.

En 1998, on effectue une reprise de plantation dans les secteurs à forte mortalité du dispositif de démonstration. En 2001 et 2002, on procède au dégagement de la plantation. Des travaux d’élagage y sont aussi régulièrement effectués depuis.

En 2001, on procède à la réfection d’une partie du réseau routier détérioré. En 2002, on finalise la réfection des chemins débutée l’année précédente et on met en place un bassin de sédimentation pour recueillir les eaux de ruissellement s’écoulant le long du chemin. Ses dimensions originales sont de dix mètres par dix mètres avec une profondeur maximale de deux mètres et demi.

De 2016 à 2018, un arboretum est aménagé à proximité de l’entrée principale de la FERCM. Une quinzaine d’espèces d’arbres sont ajoutées aux espèces déjà présentes sur le site, dont certaines avaient été introduites lors de travaux antérieurs. L’installation de panneaux descriptifs (32 au total) de chacune de ces espèces a complété cet aménagement.

Plus récemment, en 2024, une large superficie au sud-est a fait l’objet d’une coupe progressive irrégulière (CPI) dans laquelle est implanté un dispositif de suivi de la Direction de la recherche forestière.

Plantation expérimentale de 1996

Bassin de sédimentation pour recueillir les eaux de ruissellement (Roger Nadeau)

Arboretum

Aménagements fauniques

Afin de diversifier et de satisfaire les besoins de la faune de la FERCM, divers aménagements ont été réalisés au cours des années. Ceux-ci s’adressent aussi bien à la faune aviaire, qu’aux mammifères, poissons, reptiles et amphibiens. Ces aménagements visent à optimiser l’implantation, l’habitation, l’alimentation ou la reproduction de certaines espèces animales. À cela s’ajoute le suivi de population de certaines espèces fétiches de la forêt, telles que le grand polatouche et la petite nyctale qui constitue la plus petite chouette du Québec.

Au printemps 2004, le bassin de sédimentation mis en place pour recueillir les eaux de ruissellement est aménagé pour y accueillir amphibiens et reptiles. Diverses espèces végétales de milieu aquatique sont plantées pour stabiliser et végétaliser les berges. Des abris pour l’herpétofaune sont créés à l’aide de branches, de pierres et de billots. Le succès est instantané. Dès l’été suivant, des grenouilles ont pris possession du territoire.

Plusieurs aménagements ont été réalisés au cours des dernières années afin de favoriser la faune aquatique, notamment pour l’omble de fontaine, présent dans la Petite rivière Eusèbe. Ces aménagements favorisent plusieurs aspects du cycle de vie des espèces de poissons en offrant des abris, des sites de repos et d’alimentation, ainsi que des sites de reproduction adéquats. Des structures de type seuil-frayère se retrouvent tout au long du parcours de la rivière. La libre circulation des poissons a également été mise de l’avant en s’assurant qu’à l’approche des structures anthropiques, il n’y ait pas d’obstacles et que le niveau d’eau demeure adéquat en tout temps, même en période d’étiage.

Petits abris aménagés pour les amphibiens

Seuil-frayère aménagé sur la Petite rivière Eusèbe

Structures favorisant la libre circulation des poissons à l’approche d’un ponceau sur la Petite rivière Eusèbe

Petite Nyctale JSarotte

Depuis près de 10 ans, des inventaires du grand polatouche ont lieu dans la FERCM. Communément appelé écureuil volant, c’est un adorable animal nocturne qui plane d’un arbre à l’autre grâce aux membranes qui relient les pattes arrière aux pattes avant. Durant le jour, il se réfugie à l’intérieur de cavités situées sur des chicots. Le suivi du grand et du petit polatouche a lieu à travers toute la province du Québec afin de suivre l’évolution des populations, leurs déplacements, leur effectif et leur état de santé. Le Cégep s’est intégré à l’intérieur de cette démarche. La rigueur et le suivi du protocole standardisé sont essentiels puisque toutes les informations compilées sont transmises au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec.

Depuis 2021, le Cégep collabore avec l’Observatoire d’oiseaux de Tadoussac pour le suivi de la petite nyctale. Cette petite chouette d’environ 20 cm de haut est active principalement la nuit. Tout comme le polatouche, elle utilise les cavités présentes sur les chicots pour se réfugier et élever sa progéniture. Ses déplacements migratoires, son alimentation et les cycles de sa population sont suivis depuis les années 1970 au Québec puisque la petite nyctale est un reflet important de la situation de nos forêts. Il s’agit d’une espèce bioindicatrice présente dans la FERCM. Des inventaires y ont lieu à chaque année.

Photo : Petite nyctale (Jules Sarotte)

Sentiers et chemins

Le territoire de la FERCM est parcouru par un chemin carrossable, des chemins secondaires et des sentiers de randonnée pédestre.

Un chemin carrossable (tracé rouge) permet d’accéder à l’ensemble de la forêt. Son utilisation est limitée au transport d’élèves, de matériaux divers et de bois en longueur.

Deux chemins secondaires sont accessibles aux quatre-roues et motoneiges. L’allée des bouleaux (tracé orange), d’une longueur de 1,1 km, longe le cours d’eau Germain. Elle est bordée de part et d’autre de multiples bouleaux à papier qui confèrent un attrait particulier à ce sentier. Dans la portion sud-est de la FERCM, un chemin (tracé jaune) prolonge le chemin carrossable avant de bifurquer vers la route169. Il longe par la suite cette route jusqu’au chalet situé à l’entrée principale de la forêt.

Près de 4 km de sentiers sont disponibles aux randonneur.euse.s en toutes saisons. Outre l’allée des bouleaux, on retrouve le sentier des Patrimoines (tracé vert), le sentier des osmondes (tracé violet) et la boucle des pêcheurs (tracé turquoise).

Carte Sentiers à Télécharger

Le sentier des patrimoines, d’une longueur de 2 km, a été nommé ainsi en l’honneur des élèves de la spécialisation Aménagement et interprétation du patrimoine du programme des Techniques du milieu naturel du Cégep de St-Félicien. Ce sont ces élèves qui, depuis 2002, aménagent et entretiennent les sentiers de randonnée de la FERCM.

La boucle du pêcheur tire son nom de la pratique ancienne de la pêche sur cette portion de la petite rivière Eusèbe par les jeunes du voisinage. Ce sentier parcourt 220 mètres, dont près du tiers longe la Petite rivière Eusèbe. Il permet également d’accéder à un pont traversant ce cours d’eau.

Le sentier des osmondes circule sur 300 m. Il relie l’arboretum à l’allée des bouleaux. Tout au long de celui-ci, on retrouve une fougère particulière, l’osmonde de Clayton. D’une longévité de près de deux cents ans, elle se distingue des autres fougères par la présence de segments entièrement fructifères de couleur brune situés à la mi-hauteur des frondes vertes.

Télécharger la carte

Consignes

Comme son nom l’indique, la forêt est avant tout un lieu d’enseignement et de recherches pour la communauté collégiale du Cégep de St-Félicien. Puisqu’il s’agit d’un territoire public, elle est également ouverte à l’ensemble de la population. On y retrouve d’ailleurs de nombreux aménagements permettant aux randonneur.euse.s de la découvrir été comme hiver. À titre de gestionnaire du site, le Cégep a le devoir de faire respecter certaines consignes afin de préserver l’intégrité du territoire.

Bien que tolérés, la conduite de véhicules motorisés (motocross, quatre-roues, motoneige), ainsi que l’équitation et le vélo ne sont pas des activités que le Cégep souhaite mettre en valeur à l’intérieur de la FERCM. La pratique de ces activités est par conséquent limitée aux chemins carrossables et secondaires.

Afin de maintenir la qualité du territoire et la pérennité des aménagements que l’on y retrouve, les utilisateur.trice.s sont priés de respecter les consignes suivantes :

Pour une question de sécurité et afin de ne pas nuire aux études en cours, la chasse et le piégeage y sont interdits.

La forêt est principalement constituée de conifères âgés et est, par conséquent, très vulnérable aux incendies. Les feux de camp y sont donc interdits.

Les sentiers de randonnée pédestre reposent dans de nombreux secteurs sur des sols particulièrement fragiles étant donné leur humidité et leur teneur en matières organiques élevées. De même, les différentes structures qui y ont été aménagées ne sont pas conçues pour le passage des vélos. C’est pourquoi les vélos sont interdits à l’intérieur des sentiers suivants : Sentier des patrimoines, Sentier des osmondes et Boucle du pêcheur.

La forêt d’enseignement n’est pas un lieu de décharge. Il est interdit d’y déposer vos ordures, branches, briques, feuilles ou autre matériel de toutes sortes. Dans un même ordre d’idées, ramener vos déchets lors de vos visites.

Afin de préserver l’intégrité du territoire, la coupe et la récolte de bois sont interdites.

Afin de ne pas endommager la végétation et de ne pas affecter les études en cours, il est interdit de sortir des sentiers aménagés.

Les chiens sont tolérés à l’intérieur de la FERCM. Leur présence peut cependant amener des inconvénients pour la faune du territoire et les autres randonneur.euse.s.*

*En conséquence, leurs propriétaires doivent :

  • Ramasser les excréments de leur chien pour maintenir la propreté des lieux et éviter les désagréments pour les autres randonneur.euse.s.
  • Veiller à garder leur chien à proximité afin d’éviter le dérangement des autres utilisateur.trice.s.
  • Empêcher leur chien de perturber la faune sauvage.

Le non-respect de ces consignes pourrait malheureusement entraîner l’interdiction d’accès des chiens au territoire de la FERCM.

Il est également important de prendre en considération que l’accès au territoire peut être limité lors de divers travaux.
Consulter la section Activités / Travaux à cet effet.

Activités / Travaux

Activités à venir

Tout au long de l’année, il est possible que des activités soient offertes à la FERCM. Consultez régulièrement cette section pour en être avisé.e.s.

Travaux à venir

Divers travaux peuvent se dérouler à l’intérieur de la FERCM (coupes forestières, transport de bois et de matériaux, aménagement de sentiers, entretien des chemins et des sentiers, etc.). Ces travaux peuvent présenter des risques pour la sécurité des randonneur.euse.s. Il est donc fort probable que des portions d’un territoire, d’un chemin ou d’un sentier soient fermées à certains moments. Consultez régulièrement cette section pour en être avisé.e.s.